Leadership

29 mars 2022

4 min.

Devenir gestionnaire: deux étapes cruciales pour bien encadrer la transition

Accéder à un rôle de gestion peut être une étape des plus excitantes. Si on s’attend généralement à faire face à de nombreux défis liés à ses nouvelles fonctions — on se retrouve après tout avec de nouvelles tâches et un niveau d’imputabilité différent — on doit également prévoir que cette transition touchera également une autre zone importante: ses relations.

En effet, passer de collègue à patron peut bousculer bien des choses, et pourtant il est possible d’assurer une transition sous le signe de l’harmonie.

Bien que ses relations avec nos anciens collègues de travail soient appelées à changer, il ne faut pas croire que celles-ci doivent nécessairement devenir plus difficiles.

Comment? En prenant le temps de clarifier les choses, avec bienveillance, en deux étapes cruciales. Après tout, qui ne bénéficie pas d’y voir plus clair?

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Première étape: On débute par soi

Un peu d’introspection structurée, ça peut aider à faire de l’ordre dans ses idées. C’est d’autant plus important dans un moment de transition comme celui-ci, où beaucoup de choses changent en même temps, et où il peut être facile de perdre certains essentiels de vue tellement tout bouge rapidement.

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Si on peut naturellement être porté.e à vouloir clarifier les choses avec les autres, il reste qu’une étape importante ne doit pas être sautée: commencer par soi, en trouvant sa propre réponse à plusieurs questions.

Pourquoi a-t-on choisi de devenir gestionnaire, au juste? Quelles sont les qualités et les compétences qui ont été reconnues en se faisant offrir ce poste? Comment se situe-t-on quant à la position qu’on occupe désormais face à ses anciens collègues?

Facilitez la transition des nouveaux gestionnaires et aidez les à briller dans leurs nouvelles responsabilités.

Et il vaut la peine d’aller encore plus loin, en examinant ses besoins, ses attentes et ses souhaits.

De quoi a-t-on besoin de la part des membres de son équipe? Quelles attentes a-t-on à leur égard? Qu’espère-t-on établir comme climat de collaboration dans ce nouveau rapport?

Une fois ce portrait dressé avec précision, il est maintenant possible de passer à l’étape suivante.

Deuxième étape: On se tourne vers l’autre

Il est important de rapidement planifier des rencontres avec les membres de son équipe, dont certains sont peut-être d’anciens coéquipiers, afin d’établir — ou de rétablir — les bases d’une relation de confiance et d’un climat de travail propice à l’engagement.

Pour ce faire, les rencontres individuelles sont un incontournable: elles permettent d’amorcer un dialogue, qui se poursuivra au fil du temps, et qui fera en sorte que ses employés se sentiront vus, écoutés et considérés. Et cela, c’est crucial quand on devient gestionnaire!

Ancré dans l’écoute, ce dialogue est l’occasion en or de partager les valeurs qui comptent le plus pour soi ainsi que les normes que l’on souhaite instaurer pour l’équipe. Il sert également à clarifier les besoins et les attentes de chacune des parties en matière de communication et d’autonomie, et de partager les préoccupations qui pourraient être liées à cette transition.

Tout le monde gagne à être authentique!

Mieux vaut tard que jamais…

Il n’est jamais trop tard pour se lancer dans ce processus. Même si on a vécu une transition à un poste de gestionnaire il y a quelque temps, on peut toujours bénéficier d’un moment pour réajuster le tir, même subtilement!

Après tout, pourquoi ne pas s’offrir la possibilité de vivre une belle transition et de mettre en place les conditions pour se dépasser en équipe?

 

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