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Bien-être au travail
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L’hyperconnectivité: ce sujet vous parle?
Avec les médias sociaux, le travail hybride et les outils de communication qui encouragent une connectivité constante, il est crucial d’aborder la question de l’équilibre entre travail et repos.
Chez Boostalab, le droit à la déconnexion fait partie de nos pratiques de bien-être. Aujourd’hui, on vous invite à considérer l’importance de ce droit à la déconnexion et les manières de l’intégrer efficacement dans le quotidien de votre organisation.
Le droit à la déconnexion renvoie à la possibilité pour le personnel de ne pas être en ligne ou de ne pas répondre à des sollicitations professionnelles en dehors de leurs heures de travail. Ce concept, loin d’être un luxe, est une nécessité dans la quête d’un équilibre sain entre vie professionnelle et personnelle.
Au Canada, le droit à la déconnexion n’est pas explicitement reconnu au niveau fédéral dans la législation du travail. Cependant, certaines provinces ont commencé à explorer cette idée. Par exemple, l’Ontario a introduit des mesures qui obligent les entreprises de plus de 25 employé·es à mettre en place une politique sur le droit à la déconnexion.
En France, souvent citée comme un pionnier dans la reconnaissance légale du droit à la déconnexion, la loi requiert que les entreprises de plus de 50 employé·es négocient avec les représentants du personnel pour définir les modalités du droit à la déconnexion. La législation reste cependant non contraignante. Quant à l’Espagne ou l’Italie, le droit à la déconnexion fait partie de la loi, permettant l’instauration de balises claires.
Dans une société où le travail occupe une place prépondérante, savoir s’arrêter, se ressourcer et profiter de moments hors connexion devient fondamental.
En effet, un esprit reposé et une vie personnelle épanouie sont des catalyseurs d’efficacité et de créativité!
Les outils technologiques qui sont à notre disposition et le télétravail qui est une pratique devenue courante estompent parfois trop les frontières entre maison et bureau. Mais, ce ne sont pas les seuls défis!
Pour certaines personnes, être connecté·es jusqu’à tard le soir est une façon de s’autoriser plus de flexibilité dans son horaire de la journée. Cela leur permet, par exemple, d’aller sans culpabilité chez le médecin ou à la garderie.
Pour d’autres, prendre action immédiatement permet aussi de leur éviter d’avoir le cerveau qui cogite la nuit, les empêchant d’avoir un doux sommeil réparateur.
Il n’existe donc pas une formule universelle. L’essentiel est de se questionner sur ses besoins afin d’adopter, de façon consciente, la bonne stratégie.
Et si c’était la peur de ne pas arriver à bout de sa charge de travail qui empêchait les gens de se déconnecter? Imaginons que Marie ait une charge de travail réelle de 90h dans sa semaine, le droit à la déconnexion ne va pas empêcher Marie de se connecter à 22h pour finir ses tâches. Avant d’attaquer le droit à la déconnexion, une conversation à cœur ouvert sur les priorités et la charge de travail réel peut être judicieux.
Adoptez en équipe les meilleures pratiques de travail en matière de gestion du temps et des priorités!
Formaliser une politique du droit à la déconnexion est sans aucun doute une étape à franchir, mais comment faire en sorte que le droit s’ancre véritablement dans les pratiques et ne reste pas juste des paroles en l’air? Voici quelques pistes peu communes pour vous y attaquer!
Matthieu est un jeune papa et doit s’occuper de ses enfants le matin. Il peut donc être moins réactif que Rebecca qui n’en a pas. À l’inverse, Rebecca préfèrerait ne pas être dérangée entre midi et deux, parce que sa pause déjeuner est précieuse! Pour que cela fonctionne, le droit à la déconnexion doit être inclusif et s’appliquer à tou·tes.
Quelles sont les attentes de chaque personne en termes de réactivité pendant et en dehors des heures de travail? Comment pouvez-vous concilier ensemble flexibilité et performance, tout en offrant à chacun, une coupure numérique bienvenue? Encouragez les équipes à en discuter – que vous ayez une politique de droit à la déconnexion ou pas.
En décortiquant exactement comment ce droit se traduit, cela permet de nommer les défis, trouver des solutions et créer un contrat social qui engage les membres des équipes à l’appliquer.
Il est crucial de former et de sensibiliser les employé·es et les leaders à l’importance de respecter le temps de repos des autres.
Si Miguel envoie des courriels à son équipe à 4h du matin, c’est peut-être qu’il n’a tout simplement pas conscience de l’impact négatif et contre-productif que peuvent avoir ses messages.
En effet, on constate que plusieurs ressentent le besoin de signaler leur présence et leur réactivité en répondant ou en étant visibles sur les réseaux de collaboration. Vous avez l’habitude d’aller commenter le dernier message de votre collègue sur Teams en attendant votre enfant à la garderie? Sachez que cette pression peut augmenter la perception de charge de travail et ainsi, augmenter les facteurs de risques psychosociaux au travail.
Outiller l’ensemble du personnel (car c’est là que cela peut faire une différence) sur le thème de la bienveillance est une piste à explorer!
Allier l’action à la parole est la meilleure façon d’ancrer le droit à la déconnexion dans les pratiques. Donnez l’exemple en évitant les communications en dehors des heures de travail.
Encouragez les leaders à montrer l’exemple en coupant complètement pendant leurs vacances. Cerise sur le sundae: cela favorise aussi l’autonomie des équipes!
Ancrer ce droit dans une culture d’organisation n’est pas sans défi, mais c’est un pilier essentiel de la qualité de vie au travail. Il favorise un équilibre sain entre les sphères professionnelle et personnelle, essentiel à la santé mentale et à la productivité.
En prenant soin de déconnecter, nous nous donnons les moyens de reconnecter avec ce qui compte vraiment pour nous et de revenir au travail avec un plein d’énergie et de motivation.
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