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Bien-être au travail
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De l’intervention c’est bien, de la prévention, c’est mieux! Comment préserver une santé psychologique saine, parmi les employé·es de votre organisation? En offrant aux membres des équipes, les moyens de développer leurs compétences humaines!
Alors, par quoi commence-t-on?
Selon l’IRSST (institut Robert-Sauvé de recherche en santé et en sécurité du travail) près du quart (23%) des travailleur·euses au Québec se disent en surcharge de travail. Cette surcharge de travail est un des principaux risques psychosociaux au travail. Que faire pour en prévenir l’impact négatif sur la santé psychologique de vos collègues?
En développant leurs compétences en gestion du temps! Oui, les employé·es et gestionnaires de votre organisation ont des agendas qui débordent. Mais, ont-ils développé leurs compétences en gestion des priorités?
Être en mesure de cibler ce qui fait perdre son temps, de prioriser ses activités et de déléguer convenablement, peut grandement aider à libérer de l’espace dans son agenda. Former ses employé·es sur ce sujet, c’est un peu comme leur offrir du temps, en cadeau.
Ah l’autonomie! Avez-vous déjà occupé un poste où vous ne pouviez pas même gérer votre organisation du travail? Comment vous sentiez-vous? Vous n’aviez probablement pas l’impression qu’on vous faisait confiance…Comment se portait votre santé psychologique?
Saviez-vous que selon la théorie de l’autodétermination, l’autonomie est un des trois besoins psychologiques essentiels au bien-être, pour permettre un fonctionnement optimal au travail?
L’autonomie au travail, ça s’apprend! En fait, cela implique de se développer en continu, en travaillant sur ce qui nous empêche, personnellement, d’accroître notre niveau d’autonomie ainsi qu’en découvrant comment obtenir plus de latitude au sein de l’organisation.
En agissant de la sorte, on s’offre également une bonne dose de motivation. C’est un cercle vertueux. En obtenant plus d’autonomie dans notre travail, cela nous offre un boost de motivation qui sera utile à obtenir plus d’autonomie et donc encore plus de motivation et ainsi de suite!
Être reconnu·e au travail amène des effets bénéfiques. C’est, d’ailleurs, un puissant levier de mobilisation. Mais surtout, d’après la CNESST, les facteurs de risques liés à une faible reconnaissance du travail sont nombreux. On perd donc au change en valorisant le statu quo plutôt que la reconnaissance. Pensez aux conversations que vous avez eues avec des gens insatisfaits de leurs conditions de travail: le manque de reconnaissance est souvent ce qui ravage leur santé psychologique.
Il est possible de développer des compétences de reconnaissance dans vos équipes de travail. Au-delà des simples mercis, il est judicieux d’offrir la bonne forme de reconnaissance, au bon moment, pour qu’elle ait le plus d’impact positif possible.
Cela peut par ailleurs être pratique d’être au fait des meilleures manières d’accueillir la reconnaissance. Par exemple, tout le monde n’est pas à l’aise avec les marques de reconnaissances publiques. Profitez donc de votre prochaine réunion d’équipe pour discuter de reconnaissance. Quelles sont vos marques de reconnaissance individuelle favorites? Vous pouvez compiler les résultats et les rendre accessibles à tous, de sorte que les marques de reconnaissance offertes dans l’avenir seront près des besoins des membres de l’équipe!
En mettant en place le développement de ces 3 soft skills, les retombées positives sur la santé psychologique de vos collègues ne se feront pas attendre! Bien entendu, ces compétences ne sont pas les seules à développer pour préserver la santé psychologique d’une équipe. Mais celles-ci en sont en quelque sorte les piliers, la fondation sur laquelle on construit un climat de confiance mutuelle, propice à une bonne santé psychologique.
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