La confiance: une alliée hors-pair pour votre développement

La confiance joue un rôle de premier plan dans l’ensemble de nos relations, que ce soit au travail, à la maison ou avec notre cercle d’amis. En effet, sa présence crée des relations plus riches et nourrissantes, où chacun se sent libre d’être soi-même, alors que son absence fausse les rapports et crée de la distance entre les personnes.

Pourquoi la confiance est-elle cruciale au sein d’une équipe?

On sait que, dans les équipes de travail, la motivation, l’engagement et la sécurité psychologique sont porteuses de performance. Et la confiance est une composante essentielle à l’établissement d’un tel climat de travail.

Les membres d’une équipe où le niveau de confiance est élevé ne sont pas uniquement plus satisfaits de travailler avec leurs collègues, mais inspirés à mieux collaborer avec ces dernier(ère)s, ce qui a en retour un effet positif sur la productivité — les relations de confiance, ça rapporte!

Ça se maintient à distance, la confiance?

En un mot: oui. Et c’est d’autant plus précieux dans ces circonstances. Que l’on travaille à distance ou en mode hybride, nos modes de collaboration changent. Ainsi, nous devons parfois collaborer avec des collègues que nous n’avons même pas eu l’occasion de voir en personne!

Dans ce contexte, le fait de miser sur des comportements qui inspirent la confiance est certainement une stratégie gagnante!

Être digne de confiance, qu’est-ce que cela veut dire?

Vouloir promouvoir la confiance au sein d’une équipe, c’est certes porteur, mais comment peut-on savoir si quelqu’un est digne de confiance, ou si nous le sommes nous-mêmes?

La confiance qu’une personne inspire (ou non) repose essentiellement sur sa façon de se comporter. Et on peut regrouper ces comportements sous quatre grands piliers sur lesquels la confiance peut s’ancrer.

Pilier #1: l’intégrité

L’intégrité se manifeste lorsqu’on est authentique et qu’on joint le geste à la parole. S’il est parfois plus aisé de dire ce qu’il faut, faire ce qu’il faut peut parfois être plus difficile. Et c’est pourtant cette preuve d’intégrité qui démontre qu’on est digne de confiance.

Pilier #2: les intentions

En agissant de façon bienveillante, avec des intentions claires, on participe à diminuer les sentiments d’insécurité, ce qui est également porteur de confiance. Les autres savent à quoi s’en tenir et c’est très bien ainsi!

Pilier #3: les compétences

Pouvoir démontrer qu’on sait ce qu’on fait, ça inspire certainement confiance! Et il ne s’agit pas ici de tout savoir, mais de démontrer notre ouverture à apprendre, à s’améliorer et à poursuivre son développement.

Pilier #4: les résultats

Quand les autres comptent sur nous, le fait de pouvoir produire ce qu’on leur a promis — en d’autres mots, de respecter nos engagements — démontre qu’on est digne de confiance.

Et qu’en est-il de la confiance en soi?

La confiance peut être vue comme un cercle vertueux. Lorsque tout le monde adopte des comportements qui favorisent la confiance, on fait plus confiance aux autres. Et ces dernier(ère)s nous font alors plus confiance en retour.

Mais qu’en est-il de la confiance en soi? Peut-être ne serez-vous pas surpris(e) d’apprendre qu’elle a son rôle à jouer, elle aussi! En effet, si on arrive à faire valoir nos accomplissements avec confiance — d’abord à soi, puis auprès des autres — on contribue à ce cercle vertueux.

Comment? En combattant le sentiment d’insécurité qui nuit à la confiance: là où on a peur d’être jugé(e), où on sent qu’il vaut mieux faire profil bas plutôt que de faire preuve d’authenticité. Se montrer comme on est, avec nos zones de vigilance, certes, mais aussi et surtout avec nos forces et nos capacités uniques, nous permet d’accomplir de grandes choses, tant individuellement qu’en équipe!

Comment la confiance peut-elle aider le développement?

Une équipe où la confiance règne permet à ses membres d’aller plus loin. Les erreurs y sont admises avec bienveillance, comme faisant partie du processus d’apprentissage; on se permet de se fixer des objectifs plus ambitieux, car on sait que nos collègues respectent leurs engagements; on accepte les perspectives différentes, puisqu’on comprend qu’il ne s’agit pas d’attaques personnelles et qu’on peut en discuter avec respect.

La confiance, c’est l’antidote au sur-place. Le sur-place, c’est le moment où notre cerveau n’est pas à même de prendre les meilleures décisions. En effet, nos réflexes défensifs les plus primaires sont alors enclenchés. Quand la confiance règne, plutôt que de rester dans un mode panique solitaire sans savoir que faire, nous choisissons d’évoluer, ensemble.

N’est-ce pas le meilleur argument pour booster la confiance dans votre équipe?