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Vous venez de mettre la note finale à un projet d’envergure, et toute l’équipe pousse un soupir de soulagement: enfin terminé! On passe à autre chose!
Sauf que…
Vous vous en doutez, il reste une étape ultime et précieuse, même si certains la considèrent avec peu d’enthousiasme: le post mortem de projet.
Et si on vous donnait les secrets d’un post mortem réussi? Qu’au lieu d’un mal nécessaire, ce dernier devenait un puissant levier de transformation pour vous et votre équipe?
Après tous les efforts investis dans un projet, l’étape du bilan peut nous sembler être une corvée dont on se passerait bien. Pourtant, plutôt que de l’envisager ainsi, on a tout à gagner à mettre en place un mécanisme de post mortem bien réfléchi, qui nous permettra de tirer les bonnes leçons de ce que nous venons de vivre, tant individuellement qu’en équipe.
Plus spécifiquement, il ouvre la porte pour:
La sagesse populaire le dit: seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. Quand il s’agit d’apprentissage, se donner la peine d’apprendre avec d’autres a des avantages concrets. Assurément, il y a fort à parier que les leçons que vous avez retenues sont différentes de celles de vos collègues — nous apprenons tous un peu différemment!
En choisissant l’apprentissage en mode collectif, vous avez non seulement l’occasion de partager les leçons que vous avez tirées de votre expérience, mais vous êtes également en mesure de bénéficier des apprentissages des personnes qui collaborent avec vous.
Parlant de collaborateurs, le post mortem de projet est une excellente occasion de faire le point sur les modes de collaboration qui ont bien fonctionné, et sur ceux qui mériteraient d’être revisités à la lumière de ce qui a été vécu.
En effet, même si vous avez pris le temps d’établir les modes de collaboration en début de projet, peut-être avez-vous constaté en cours de route que même les meilleures intentions n’avaient pas nécessairement mené à des échanges fructueux?
Raison de plus de prendre le temps de revoir vos façons de faire pour que tout le monde y trouve son compte!
C’est lorsqu’elle sert à mieux faire les choses que l’expérience prend toute sa valeur! Qui n’a jamais eu la malheureuse impression de devoir (encore!) réinventer la roue en entreprenant un nouveau projet?
En mettant en place un post mortem à même notre processus de projet, on se donne la chance de tirer parti de nos expériences passées pour enrichir celles à venir de toutes les leçons et découvertes qui ont marqué notre parcours, plutôt que de devoir recommencer à zéro à chaque fois.
Pourquoi est-il parfois si difficile d’être enthousiaste face à la perspective d’un post mortem de projet? Généralement, c’est parce qu’on a vécu des expériences négatives en la matière qui ont pu nous porter à croire que le processus n’avait pas de véritable valeur.
Si le post mortem est un outil précieux, il présente également certains pièges importants qui risquent de faire dérailler le processus. La bonne nouvelle? En les connaissant d’avance, vous pouvez les éviter et ainsi disposer de tout le temps nécessaire pour une rencontre réussie!
Le but d’un post mortem est de souligner à la fois les bons coups et les choses à faire différemment la prochaine fois. Dans cette optique, il arrive qu’émergent les insatisfactions des membres de l’équipe, et qu’on se mette ainsi à s’acharner sur la personne responsable.
Comprenez bien: l’idée du post mortem n’est pas d’organiser une chasse aux sorcières ni de faire porter le blâme à quiconque. Il ne s’agit ni d’une thérapie de groupe ni d’une occasion pour porter des accusations. C’est un exercice pour identifier, en équipe, les zones d’amélioration nécessaires afin d’atteindre de meilleurs résultats, ensemble, en partageant des faits et en se basant sur les réalisations.
Dans la plupart des équipes de travail, on retrouve une ou des personnes qui prennent la parole plus spontanément, et qui énoncent des opinions qui semblent faire consensus. Mais est-ce réellement le cas?
Bien que ces opinions puissent sembler être partagées par tous les membres de l’équipe, il est important de permettre à tous et toutes de s’exprimer, afin d’établir un portrait plus juste et nuancé de l’expérience de chaque personne.
Adoptez les meilleures pratiques en matière de feedback constructif.
Bien que plusieurs entameraient automatiquement le post mortem une fois le projet complété, plusieurs options s’offrent à vous.
C’est la version plus “classique” du post mortem, celle à laquelle on s’attend le plus fréquemment. Une des clés de la réussite, c’est de considérer l’exercice comme faisant partie intégrante du projet.
Pourquoi? En incluant le post mortem dans le projet lui-même, on évite de le repousser à plus tard et de se priver ainsi de l’occasion de non seulement tirer le maximum d’apprentissages, mais également de célébrer les bons coups réalisés en chemin. Après tout, la reconnaissance est un important motivateur!
Pourquoi attendre la fin d’un projet pour faire le point? L’exercice peut certes être utile plus tôt dans le processus, surtout lorsque le projet ne se déroule pas comme on le prévoyait ou que le niveau de risque associé est élevé.
En se donnant l’occasion de passer en revue les étapes franchies, de recueillir les apprentissages de chaque personne en cours de route et d’identifier les zones où il est nécessaire d’ajuster le tir, on se donne la chance de mieux réussir la suite du projet, en dépit des imprévus!
Vous avez besoin d’un coup de pouce en gestion de projet?
Qu’il s’agisse d’adopter les meilleures pratiques, de booster la cohésion entre les membres de votre équipe ou pour faire face à des transformations dans votre réalité professionnelle, nous avons de nombreuses solutions clés en main à votre portée!
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