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Bien-être au travail
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Même si la vie professionnelle nous prépare généralement à avoir certaines conversations délicates, certains sujets sont plus difficiles à aborder que d’autres!
Parmi ceux-ci, une situation à laquelle la plupart d’entre nous avons été confrontés à un moment donné ou à un autre: devoir communiquer à un(e) collègue que son odeur dérange. Malaise, vous avez dit?
Heureusement, quelle que soit la situation — on parle de mauvaises odeurs, mais ça pourrait également être une question d’habillement ou de vocabulaire inappropriés, par exemple — les conseils que nous vous avons préparés dans cet article vous mettront sur la bonne voie!
Il va sans dire, la conversation que vous vous apprêtez à avoir se doit d’être préparée adéquatement. Non seulement voulez-vous faire en sorte que votre message soit clair, mais il faut qu’il passe sans que l’autre personne ne se sente insultée.
Comment dire à une personne qu’elle sent mauvais sans l’offusquer? Tout d’abord en se remémorant les idées fondamentales qui doivent sous-tendre la conversation, soit le respect, la bienveillance, ainsi que le bien commun. En d’autres mots, en abordant la question dans la plus grande simplicité, et en se souciant autant du bien-être de la personne à qui vous vous adressez que de celui de l’équipe.
Mais dans les faits, quelles sont les bonnes pratiques à retenir pour que cette délicate discussion se déroule le mieux possible?
Voici 3 conseils qui vous éviteront bien des soucis.
Adoptez des pratiques gagnantes en matière de bienveillance
Plus on attend avant d’aborder un sujet délicat, comme dire à une personne qu’elle sent mauvais, plus la tension monte et plus les réactions risquent de déraper. Lorsqu’on est anxieux à l’idée d’avoir une conversation difficile, cette anxiété tend à déteindre sur l’ensemble de nos faits et gestes… et l’autre arrive généralement à le percevoir! Sans compter l’effet négatif qu’une telle situation désagréable peut avoir sur l’ensemble de l’équipe, si tout le monde est affecté.
Plutôt que de laisser traîner les choses, abordez la question dès que possible. Faites, par contre, attention de tenir la discussion dans un lieu approprié, loin des yeux et des oreilles des autres! Assurez-vous que l’endroit que vous choisirez permettra aux deux parties de se sentir en sécurité malgré l’inconfort potentiel du moment.
Par peur de blesser, plusieurs ont le réflexe de commencer avec un long préambule avant d’attaquer le vif du sujet.
“Honnêtement, ce n’est pas facile à dire…”
“Je me sens un peu mal de te dire ça…”
“Ne le prends pas mal, mais…”
Plus on étire la sauce, plus on risque de générer de l’anxiété chez l’autre. En contrepartie, si on aborde la question très simplement et directement, sans tourner autour du pot — ce qui n’empêche pas par ailleurs d’être bienveillant(e) — le message passe plus facilement.
(C’est le même principe qui sous-tend un feedback efficace, en fait: on évite de noyer le poisson et on se concentre sur le message que l’on souhaite communiquer.)
Améliorez les pratiques de feedback au sein des équipes de travail.
Avoir à dire à une personne qu’elle sent mauvais peut être malaisant. Or, dans de telles situations, on a parfois tendance à faire passer un message sur le dos de quelqu’un d’autre, ou même d’un groupe en entier. Si c’est une habitude fréquente, il vaut mieux l’éviter, car plutôt que d’amenuiser le malaise, celle-ci peut nuire considérablement à la relation de confiance.
Plutôt que d’avoir recours à des formules telles que “Il y a quelqu’un qui m’a rapporté que…” ou “En fait, tout le monde trouve que…”, parlez en votre nom à vous. Non seulement cette communication de personne à personne sera plus authentique, mais elle vous permettra de nommer clairement vos sentiments ainsi que vos demandes par rapport à la façon de régler la situation.
L’inconfort des conversations difficiles, ça se surmonte! Bien que chaque personne ait généralement certaines compétences interpersonnelles qui lui sont propres et donc qui lui viennent plus naturellement, il est faux de s’arrêter à l’idée que, pour ce qui est d’aborder des questions délicates, “on l’a ou on l’a pas!”
C’est très réducteur et… pas du tout exact!
En fait, lorsqu’il s’agit d’apprendre de nouvelles compétences et de les mettre en pratique, il faut adopter la bonne posture: en laissant tomber nos croyances limitatives (“Je ne serai jamais capable!”), on accepte beaucoup plus facilement d’aller hors de sa zone de confort. Même quand vient le moment d’aborder des sujets délicats!
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