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Soyons honnêtes: nous vivons dans un monde un peu fou, et celui-ci peut nous faire vivre toutes sortes d’émotions semblables à un tour de montagnes russes! Il est tout à fait normal de vivre des périodes de stress et même des moments d’anxiété dans notre vie personnelle, mais également dans un contexte professionnel.
Puisque nous passons plusieurs heures par semaine à côtoyer physiquement ou virtuellement nos collègues, nous avons bien souvent un lien privilégié avec eux et elles, qui nous permet généralement de constater lorsque quelque chose ne tourne pas rond. Or, on ne sait pas toujours comment agir ou quoi dire pour tenter d’accompagner un(e) collègue en situation d’anxiété. Voici donc ici une liste de choses à faire et à ne pas faire qui vous sera d’une grande utilité.
Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe plusieurs stratégies qu’on peut instaurer en amont dans nos équipes de travail pour tenter de prévenir le développement de l’anxiété chez les membres du personnel. En voici quelques-unes, suggérées par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
On a beau mettre en place les bonnes stratégies pour tenter de prévenir l’anxiété, la vie étant ce qu’elle est, l’anxiété peut quand même venir miner la vie d’un(e) collègue ou d’un(e) employé(e). Comment faire alors pour aider ces personnes?
La première chose à faire quand on sent qu’un(e) collègue est en période d’anxiété, c’est de prendre un moment pour lui communiquer qu’on a observé certains comportements qui nous font croire qu’il y a quelque chose qui cloche. On peut simplement amorcer la discussion en mentionnant qu’on le ou la sent stressé(e), puis lui laisser un moment pour s’exprimer et l’écouter de façon active.
Une personne anxieuse aura tendance à avoir des biais cognitifs, c’est-à-dire un schéma de pensée trompeur. En écoutant activement notre collègue, nous pouvons déceler ces biais cognitifs et tenter de les démystifier avec lui ou elle pour créer une ouverture à les questionner.
C’est prouvé, nommer les émotions qu’on vit nous aide à les surmonter. En ce sens, on peut encourager notre collègue à décrire ses émotions, et l’aider à faire le lien entre ses schémas de pensée, ses émotions ressenties, ses réactions ou sensations physiques et ses comportements.
Il existe également toutes sortes de moyens pour apaiser les symptômes physiques reliés à l’anxiété. On peut suggérer à notre collègue de respirer calmement et profondément. On peut aussi l’inciter à pratiquer certaines activités physiques qui favorisent la détente et le bien-être, telles que :
L’hygiène de vie a aussi une grande influence sur notre bien-être. Nous pouvons encourager notre collègue à faire attention à son alimentation et son sommeil ainsi qu’à éviter l’alcool ou les drogues. Prendre le temps de se détendre et se ressourcer, avec un bon bain chaud ou un livre, peut-être également très bénéfique.
Enfin, on peut l’inviter à être attentif à ses sentiments, émotions et réactions, et à trouver une façon qui lui convient de les exprimer. Parler à un(e) ami(e) ou un membre de sa famille, écrire dans un journal de bord, peindre ou dessiner sont toutes d’excellentes façons d’extérioriser l’anxiété.
Malgré nos bonnes intentions, il faut surtout éviter de dire à une personne anxieuse de se calmer, de minimiser l’importance de la source d’anxiété ou encore d’exercer une quelconque pression pour qu’elle modifie son état d’esprit. Ce genre de méthode pourrait bien avoir l’effet inverse et générer encore plus d’anxiété chez cette personne.
Un(e) collègue avec de l’anxiété peut être avoir des problèmes d’attention et de planification. En tant que gestionnaire, il faut donc porter une attention toute particulière à la quantité de tâches et aux délais qu’on donne à l’employé(e) en situation d’anxiété. C’est une bonne idée d’augmenter la supervision et de favoriser le travail d’équipe, de déléguer certaines tâches administratives à quelqu’un d’autre pour ne conserver que l’essentiel, de limiter le nombre de projets sur lesquels l’employé.e est impliqué et d’attendre qu’un projet soit complété avant d’en assigner un autre.
De plus, il existe toutes sortes d’outils et de plateformes électroniques pour faciliter la gestion et l’automatisation des tâches, et ceux-ci sont généralement très simples à mettre en place et peu coûteux.
L’anxiété est un véritable fléau qui peut polluer notre existence et être extrêmement souffrant pour la personne qui en vit et son entourage. Nous espérons que ces quelques conseils vous aideront la prochaine fois que vous reconnaitrez qu’un(e) collègue est en situation d’anxiété.
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